Cancer de la vessie

par | 22 Déc, 2023 | Santé | 0 commentaires

La vessie est un organe situé entre les os des hanches et renfermant l’appareil reproducteur et l’appareil urinaire de l’être humain. À ce titre, c’est une donc partie assez sensible du corps humain. Principale menace de cet organe, le cancer de la vessie est un mal qui touche surtout les hommes de plus de 50 ans. Son apparition est favorisée par certains facteurs extérieurs et il peut avoir un réel impact sur la vie du patient.

Quels sont les symptômes du cancer de la vessie et quels sont les traitements prévus par la science ? Quelle est l’importance de la prise en charge d’un patient du troisième âge ? Nous nous évertuerons à répondre à toutes ces questions dans la suite de cet article.

Qu’est-ce que le cancer de la vessie ?

Le cancer de la vessie, à l’instar du cancer colorectal par exemple, est un véritable frein à une vie épanouissante. Ce cancer se développe dans les cellules de la vessie, un organe en forme de sac responsable du stockage de l’urine. Il survient généralement lorsque des cellules anormales commencent à croître de manière incontrôlée, formant une tumeur. Ces cellules cancéreuses peuvent se répandre à d’autres parties de la vessie. Dans les cas les plus avancés, ces cellules peuvent atteindre des organes voisins ou d’autres parties du corps via le système lymphatique ou sanguin.

Plusieurs facteurs de risque peuvent expliquer le cancer de la vessie. Il s’agit notamment du tabagisme, de l’exposition à certains produits chimiques, ainsi que certains facteurs génétiques et environnementaux.

Cancer de la vessie : quelles en sont les causes ?

Le cancer de la vessie peut résulter de divers facteurs, bien que la cause exacte ne soit pas toujours clairement définie par la science. Le principal facteur de risque est le tabagisme, car les substances chimiques présentes dans la fumée de cigarette peuvent être absorbées par le corps et dans l’urine. Cela a tendance à endommager la paroi de la vessie au fil du temps.

L’exposition à certains produits chimiques industriels ou à des agents cancérigènes, comme l’arsenic présent dans l’eau potable dans certaines régions, peut également intensifier le risque de cancer de la vessie. De plus, des facteurs génétiques et des antécédents familiaux de la maladie peuvent jouer un rôle dans son apparition. Parfois, des infections récurrentes de la vessie ou d’autres problèmes chroniques contribuent à augmenter le risque de développer un cancer de la vessie, bien que cela soit moins fréquent.

Cancer de la vessie : Symptômes et impact sur la vie du sujet

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes du cancer de la vessie varient d’une personne à l’autre et peuvent se manifester à différents stades de la maladie. Les signes et symptômes les plus courants comprennent :

  • la présence de sang dans l’urine (hématurie) : l’urine peut paraître rose, rougeâtre ou parfois même avoir l’aspect de sang pur.
  • un besoin fréquent et urgent d’uriner (consultez un médecin pour ne pas faire de confusion avec le cancer de la prostate).
  • une douleur ou une sensation de brûlure pendant la miction (action d’uriner).
  • des douleurs pelviennes.
  • des changements dans les habitudes urinaires sans infection urinaire.

Il est crucial de consulter un médecin pour évaluer tout besoin fréquent et urgent d’uriner, afin d’éviter toute confusion avec les symptômes du cancer de la prostate, qui peuvent de temps en temps se présenter de manière similaire. Toujours est-il que le cancer de la vessie est un mal qu’il ne faut en aucun cas négliger. En effet, son aggravation peut avoir un réel impact sur la vie du sujet.

L’impact du cancer sur la vie des seniors

Le cancer de la vessie peut avoir un impact significatif sur la vie des personnes du troisième âge. Les seniors sont, en effet, plus vulnérables, car ils peuvent avoir d’autres problèmes de santé en plus du cancer, rendant les traitements plus complexes à supporter. La maladie peut entraîner une dégradation de la qualité de vie due à des symptômes tels que des douleurs pelviennes, des difficultés à uriner et une fatigue accrue. De plus, les traitements comme la chirurgie ou la chimiothérapie sont dans la plupart des cas plus difficiles à tolérer chez les personnes âgées. Leur corps peut en effet avoir une capacité de récupération assez réduite. Cela peut induire une diminution de l’autonomie, des limitations dans les activités quotidiennes et une détresse émotionnelle.

La maladie peut également influer sur l’état émotionnel des seniors. Ils peuvent souffrir d’anxiété, de la dépression ou du stress. Le patient aura ainsi tendance à se recroqueviller sur lui-même et à s’isoler du reste de la société. En conséquence, le soutien social, familial et médical est crucial pour aider les seniors souffrant du cancer de la vessie à gérer les défis de la pathologie.

Quels traitements ?

Le traitement du cancer de la vessie dépend du stade de la maladie et de la santé générale du patient. Les options thérapeutiques incluent la chirurgie, la chimiothérapie, l’immunothérapie et la radiothérapie. On recourt souvent à la chirurgie pour enlever la tumeur ou, dans les cas avancés, la vessie elle-même (cystectomie).

Dans certains cas, une partie de la vessie peut être ôtée, et une reconstruction de l’organe peut être réalisée. La chimiothérapie utilise des médicaments pour détruire les cellules cancéreuses. L’immunothérapie stimule le système immunitaire pour combattre le cancer. Elle utilise par exemple des médicaments tels que le BCG (vaccin contre la tuberculose). La radiothérapie utilise des rayons X à haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses.

Parfois, on combine ces traitements pour améliorer l’efficacité de la thérapie globale. Chaque option thérapeutique comporte des avantages et des risques. Les médecins travaillent de concert avec leurs patients afin de trouver le meilleur plan de traitement adapté à leur situation.

Un jeune peut-il souffrir du cancer de la vessie ?

Ce cancer est plus fréquent chez les personnes plus âgées (à partir de 40 ans) que chez les jeunes. Mais ces derniers peuvent également en souffrir ! Le risque d’affection est très faible, mais les facteurs cités plus haut (tabagisme, exposition à des substances chimiques, etc.) peuvent contribuer au développement de cette maladie chez les jeunes. Tout signe inhabituel, comme la présence de sang dans l’urine ou des douleurs lors de la miction, doit être évalué par un professionnel de la santé, indépendamment de l’âge.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires